Lieu de drague: la cafet (hi hi)
Obsolète depuis quelques années (émancipation de la femme + castration de l’homme = adulation quasi fanatique de la notion de couple et de fidélité), la drague reste encore l’une des activités favorites d’un bon nombre d’étudiants. Pour preuve, allez donc faire un tour du côté des toilettes. Les petits mots coquins, suivis du numéro de téléphone de l’auteur, pullulent sur les murs et les portes, malgré les couches successives de peintures. Ni les peintres excédés, ni les bonnes âmes choquées par tant de propositions indécentes n’y mettront un terme. Parce qu’« il faut avoir souvent aimé pour comprendre qu’on aime qu’une fois » (Cazeneuve), la drague a encore de beaux jours devant elle. Encore faut-il savoir comment s’y prendre et éviter les pièges...
■ La cible : c’est le rendez-vous incontournable de ceux et celles qui, il y a encore 5 minutes, se préparaient à aller en amphi, et qui, 2 h après, ont toujours les fesses scotchées aux sièges de la cafétéria, devant un jeu de tarot et une tasse de café froid.
■ À faire : loin de nous l’idée de vous encourager à sécher... seulement, pour les rencontres, rien de mieux que d’y squatter pendant les heures de cours. La cafèt’, c’est un petit monde tranquille, peuplé d’habitués qui se connaissent et se reconnaissent, parmi les allées et venues des étudiants stressés. Le but est donc de se faire accepter par cette communauté. Il vous suffira d’apporter quelque chose qui leur parle : un jeu de tarot, un journal subversif, un gâteau d’anniversaire, les sujets des prochains partiels... et le tour est joué !
■ L’erreur fatale : trop squatter la cafétéria ! Car, en dehors des habitués, vous ne connaîtrez personne d’autre. Difficile de draguer, dans ces conditions. Pire ! Vous serez vite catalogué de minable inculte (vous êtes quand même dans un lieu de savoir) qui n’a pas de vie en dehors (l’insulte suprême). À manier avec précaution, donc.http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=9771